• 2012 EYJAFJALLAJÖKULL de Alexandre coffre
    DES GENS QUI S’EMBRASSENT de Danièle Thompson
    JACKY AU ROYAUME DES FILLES de riad sattouf
    A COUP SUR de Delphine de Vigan
     
    2011 L’ONCLE CHARLES de Etienne chatiliez
     
    2010 QUI A ENVIE D’ETRE AIME ? de Anne Giafferi
    LE SKYLAB de Julie Delpy
    UN AMOUR DE JEUNESSE de Mia Hansen Love
     
    2009 LES PETITS MOUCHOIRS de Guillaume canet
    PROPRIETE INTERDITE de Hélène Angel
     
    2008 L’HEURE D’ETE de Olivier Assayas
    BOUQUET FINAL de Michel Delgado
     
    2006 ESSAYE-MOI de Pierre-François Martin-Laval
    LA JUNGLE de Matthieu Delaporte
    L’éCOLE POUR TOUS de Eric rochant
     
    2005 LES GENS HONNETES VIVENT EN FRANCE de Bob Decout
    JE VOUS TROUVE TRES BEAU de Isabelle Mergault
    LA CLOCHE A SONNE de Bruno Herbulot, Adeline Lecallier
     
    2003 LE BISON de Isabelle nanty
    FRANCE BOUTIQUE de Tonie Marshall
    JANIS ET JOHN de samuel Benchetrit
     
    2001 VOYANCE ET MANIGANCE de Eric Fourniol
     
    2000 LES DESTINEES SENTIMENTALES de Olivier Assayas
     
    1999 L’HOMME DE MA VIE de stephane Kurc
     
    1998 MOOKIE de Herve Palud
    LA VOIE EST LIBRE de stéphane clavier
    GREVE PARTY de Fabien Onteniente
    LA MORT DU CHINOIS de Jean-Louis Benoît
    JEANNE ET LE GARCON FORMIDABLE de Jacques Martineau et Olivier Ducastel
     
    1996 LOVE ETc... de Marion Vernoux
     
    1995 LA VIE PARISIENNE de Héléne Angel

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  • Qu’est-ce qui vous a séduite dans le projet ?
     
    L’envie a tout de suite été là quand j’ai lu le scénario. Une évidence. Cette promiscuité forcée entre deux personnes qui se détestent et leur périple à travers l’Europe me plaisaient énormément. J’ai trouvé que c’était une très bonne idée, assez simple pour laisser de la place à l’imprévu, avec d’excellents dialogues. On percevait quelque chose de fort, des situations justes qui permettaient d’apporter de la comédie. J’étais partante à 200 %.
     
    Et l’idée de jouer tout cela avec Dany Boon ?
     
    C’était l’un des attraits du projet pour moi. On se connaît. On avait déjà joué ensemble il y a vingt ans. J’adore Dany. Il est une des belles rencontres de ce métier. Il est du Nord, comme moi, et on partage le même genre d’humour. Pour être honnête, je ne savais pas trop comment ça allait se passer. J’étais curieuse de voir si son immense succès l’avait changé. Je me demandais comment il travaillait aujourd’hui. Nous devions être dans la vérité des situations et de l’histoire. Du coup, je n’étais pas timide, mais presque. Et puis je l’ai retrouvé ! C’était comme si on avait joué la veille.
     
    Il est resté fidèle à lui-même, avec le même esprit et la même générosité. Ce qui me fascine chez lui, c’est qu’il est extrêmement doué pour beaucoup de choses, et vraiment disponible pour tout le monde, pour son public, ces gens qui l’adorent. Il est d’abord très humain. Il peut passer deux ou trois heures avec les gens après le tournage, alors que tout le monde est épuisé. Il est incroyable.
     
    Comment décririez-vous votre personnage ?
     
    Valérie porte le même prénom que moi, mais c’est un hasard. C’est une femme plutoÌ‚t ambiguéˆ. Elle n’est pas foncièrement mauvaise, elle est aussi sur la défensive. Elle et son ex ont eu une histoire compliquée, dont il ne reste qu’une enfant. C’est d’ailleurs leur fille qui provoque cette situation. Valérie se sent coupable par rapport à sa fille, parce qu’elle n’a pas été aussi présente qu’elle l’aurait voulu. Du coup, elle met un point d’honneur à se rendre à son mariage, si possible en reprenant le dessus sur le père qui, lui, s’est occupé d’elle. Elle fait un complexe maternel. Physiquement, j’ai essayé de lui donner une tension, aussi bien dans son attitude que dans sa façon de parler. Je suis plus douce qu’elle et je ne m’énerve que rarement. Elle est épidermique face à lui et cela devait se sentir.
     
    C’est aussi un personnage fort, qui n’a pas peur. Elle y va. Il fallait qu’entre eux deux, il y ait un vrai duel. Les deux ont des failles, les deux sont capables du pire comme du meilleur.
     
    Quel regard portez-vous sur leur relation et comment l’avez-vous jouée avec Dany ?
     
    Pour se haïr autant, les personnages ont duÌ‚ s’aimer très fort. La haine partagée est un lien, comme l’amour. En psychologie, on dit que la haine est un amour inversé. Je vois ça comme ça. Ici, dans cette histoire de tensions très fortes, les scènes ne sont que des provocations. Et dans ces scènes de tension, de manipulation, d’affrontement, Dany était toujours très présent. On se balance des horreurs, on s’inflige les pires bassesses. Ils en viennent quand même aux mains ! Il fallait donner une intimité forte à toutes ces choses. On était ensemble pour le jouer. Je trouve que Dany a encore gagné en maîtrise, en vitesse. Il a un remarquable sens de la rupture. On réagissait l’un à l’autre, on rebondissait. Dany est un formidable partenaire pour cela. C’est aussi de cette manière que j’aime travailler, pour le film, pour l’autre. On ne se dit pas que c’est le partenaire qui va être meilleur et nous emmener ; chacun donne tout ce qu’il peut. Il fallait vraiment aller à fond dans le jeu, beaucoup de scènes vont loin. Il y avait en plus une grande variété de situations, de la cascade à la confrontation intime, en passant par des scènes émouvantes. Alexandre, le réalisateur, nous laissait une grande liberté, sans pour autant perdre le film de vue. Entre Dany et moi, il y avait un vrai plaisir à se décontenancer, à se parler vraiment, à chercher une vérité et à voir la surprise dans l’œil de l’autre. Comme par exemple lorsque je consulte mon portable pendant qu’il me fait la morale. Ce sont des choses de ce genre que l’on peut inventer. Quand on arrive dans un décor, dans une situation, on se dit qu’on va faire ça et c’est génial. Alexandre nous guidait, nous laissait proposer, et savait nous garder dans la ligne du film. C’est très agréable pour un acteur d’avoir quelqu’un qui sait très précisément ce qu’il veut, qui dirige. Alexandre connaissait très bien le film puisqu’il a écrit le scénario. Il avait tout en tête précisément, et c’est génial.
     
    Comment s’est passé le tournage ?
     
    On n’a pas arrêté de changer de ville, en Allemagne, en Autriche et en Croatie. Il y a aussi eu la Belgique. C’était super ! On était dans un décor, et le lendemain on était ailleurs. C’est bien, car l’aventure est le propre de notre métier. On fait un film, puis on ne sait pas ce que l’on va faire ensuite, une pièce de théâtre ou autre. De se retrouver dans ces endroits, ces décors, c’est très nourrissant, très enrichissant.
    Je n’étais jamais allée en Allemagne. Je ne connaissais pas non plus la Croatie.
    C’est sublime. C’est un souvenir magique. Quelle chance de travailler ainsi ! Je crois que l’on ne voyage jamais mieux que lorsqu’on travaille, surtout avec une équipe aussi agréable.
     
    En voyant le film terminé, avez-vous découvert quelque chose que vous n’aviez pas anticipé au tournage ?
     
    J’ai été surprise. D’habitude, j’ai beaucoup de mal à me regarder, mais là, je me suis fait embarquer par le film et j’ai profité du moment. Je trouve qu’Alexandre a fait un très beau travail. L’ensemble fonctionne très bien. Le rythme est excellent et les images sont superbes.
     
    Quel souvenir garderez-vous de cette aventure ?
     
    C’était vraiment intense. Contrairement à ce que l’on pense, dans les comédies, on n’est pas là pour se détendre et se marrer ! On avait des horaires de fous, on était de tous les plans. Alexandre ne lâchait rien, et nous non plus. On allait au bout du bout à chaque fois. Ce film est vraiment important pour moi. C’est une grande chance. Je n’avais jamais eu un roÌ‚le comme ça. On avait une vraie belle équipe, entre les producteurs, le réalisateur, les acteurs... Quand je suis arrivée, les producteurs et Alexandre m’ont accueillie à bras ouverts, en me faisant confiance. C’est très motivant.
     
    J’aime beaucoup le film. Je pense que les gens vont passer un bon moment !
    Je crois aussi que cette comédie peut faire du bien. Voir ce couple faire preuve d’autant de mesquinerie dans une telle intimité peut être dédramatisant. Alain et Valérie nous montrent joyeusement jusqu’ouÌ€ il ne faut pas aller !

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  • Comment avez-vous rejoint le projet ?
     
    Laurent Zeitoun, que je connais depuis longtemps, est l’un des trois coauteurs, et producteur chez Quad. Quand il m’a parlé du projet, je n’étais pas disponible, mais parce que je suis curieux, j’ai quand même lu le scénario ! J’ai trouvé l’histoire très réussie, drôle, moderne. J’aimais l’idée et les personnages, très représentatifs de certains couples d’aujourd’hui : ils sont restés ensemble très peu de temps, et passent leur vie à être divorcés. Ici, en l’occurrence, pour le bien de la comédie, ils se détestent, et vont être obligés de traverser l’Europe ensemble pour se rendre au mariage de leur fille unique.
     
    J’adore le titre du film. Il est imprononçable ! Jamais les Américains n’accepteraient un titre de film pareil ! On peut le faire en France, et je trouve cela formidable. Utiliser le prétexte de l’éruption du volcan pour poser les avions, remplir tous les trains et les obliger à se débrouiller autrement est vraiment malin... J’aime cette idée de road movie avec cette notion d’urgence et de compte à rebours pour arriver à temps au mariage de leur fille.
     
    Comment décririez-vous Alain, votre personnage ?
     
    Il dirige une auto-école, mais il n’a qu’une seule voiture ! Ce n’est pas un modèle de réussite sociale, mais ça n’a aucune importance pour lui. Son ex-femme s’en sort beaucoup mieux avec ses cliniques vétérinaires florissantes. Elle est riche, ce qui ne l’empêche pas de continuer à lui faire payer la pension. En fait, ils font tout ce qu’ils peuvent pour se brimer, se dénigrer et s’humilier l’un l’autre.
     
    Quel regard portez-vous sur leur relation ?
     
    Une chose qui m’a vraiment séduit dans le scénario, c’est que chaque fois que l’on se dit que ça y est, qu’ils se parlent enfin posément, intelligemment, comme il est préférable de le faire, il s’agit souvent en fait d’une nouvelle manipulation de l’un pour mieux enfoncer l’autre. à chaque fois, on a envie de croire qu’ils se tendent la main, mais ils aggravent tout. Pour ceux qui regardent, c’est du bonheur ! Ils n’ont aucune pitié, aucune limite.
    En fait, ce que j’aime dans ce film, c’est qu’il parle du couple et de la relation homme/femme telle qu’elle est aujourd’hui. On peut aller très loin, ce que l’on ne ferait pas dans une relation d’amitié ou de travail. Ils rêvent même de se tuer !
     
    Que pensiez-vous de l’idée de jouer ce couple avec Valérie Bonneton ?
     
    Le fait de travailler avec Valérie Bonneton était pour moi l’un des atouts du projet. On se connaît bien et je l’apprécie énormément. Elle est du Nord et elle a énormément d’humour. Quand j’ai joué ma première pièce de théâtre à Paris, « La La Love You », c’était avec elle... Elle était au Conservatoire et je sortais du cours Simon. On avait fait ensemble « Les Zacros de la télé », une minisérie dans laquelle elle jouait souvent ma femme. C’était il y a longtemps, depuis on s’est ratés sur plusieurs projets. Je lui ai proposé des rôles mais elle était occupée au théâtre. Et cette belle occasion est arrivée.
     
    Votre relation vous a-t-elle aidé dans votre jeu ?
     
    Cela peut paraitre paradoxal, mais le fait de bien s’aimer nous a permis de nous balancer tout de suite les pires horreurs ! Jouer avec elle ces gens qui ne peuvent pas se voir était un bonheur. C’était un festival, que ce soit sur le plan verbal, à travers les situations, et même jusqu’au physique puisque les personnages en viennent aux mains ! C’était assez jubilatoire d’être méchant avec mon ex. Surtout lorsqu’on est dans les codes de comédie. ça va très loin !
    Entre nous, avec Alexandre et avec l’équipe, il y avait une vraie écoute et beaucoup d’échanges. J’adore partager ça.
     
    Vos personnages s’infligent parfois des choses cruelles...
     
    C’est vrai qu’ils y vont fort et que parfois, cela peut être grinçant, mais je crois qu’au-delà de la cruauté, cela peut parler aux gens car les sales coups qu’ils échangent sont d’abord la manifestation de leur peine et de leur détresse. Ce sont des moments de faiblesse où ils se laissent aller. Cela nous arrive à tous, à des degrés divers. On ne se rend pas toujours compte que l’on va trop loin.
     
    Le tournage « itinérant » a lui-même été une véritable aventure. Comment l’avez-vous vécu ?
     
    J’aime bien voyager, me balader. « Ne me dis pas où on va, dis-moi avec qui... ». On était tout le temps en vadrouille et on a tourné dans des endroits aussi paumés que magnifiques.
     
    Il y avait aussi pas mal d’action dans la comédie. J’aime ça. C’est sur que quand on lit que l’avion traverse les arbres et s’écrase dans la forêt, on est content de le faire ! Je me suis retrouvé dans une vraie carcasse d’avion démolie, traiînée par des câbles, à grande vitesse... On a passé des jours à se faire traiîner, secouer, taper dans tous les sens ! Ce qui est fou, c’est que quand on fait ce genre de cascade, on se rend compte que ce n’est drôle que lorsqu’on se fait vraiment mal. Moi qui suis assez prudent, j’ai appris qu’il y a des choses pour lesquelles il faut donner de sa personne ! Si on prend des baffes ou des coups, il faut vraiment se les prendre pour que ce soit réaliste et que ça fasse rire les gens. Sur ce film, il y avait de quoi faire, on s’est quand même pas mal bagarrés. C’était surréaliste et très drôle !
     
    Comment avez-vous travaillé avec Alexandre Coffre, le réalisateur ?
     
    On a fait beaucoup de lectures. J’adore faire des lectures parce que c’est là que l’on commence à sentir l’histoire, à découvrir les personnages et à se laisser porter par le scénario. C’est une étape essentielle. On apprend aussi à connaiître ceux avec qui on va faire équipe.
     
    Même si je propose des choses, je reste à ma place de comédien et je me laisse guider par le réalisateur. En l’occurrence, Alexandre avait aussi coécrit, et je n’ai pas la prétention d’avoir travaillé mon personnage aussi longtemps que ceux qui sont dessus depuis des mois, voire des années. En général, je découvre le personnage et l’histoire entre trois et six mois avant de tourner. Si l’histoire me plait, je la regarde comme un lecteur avisé. Et ensuite on discute. J’ai aimé la manière dont Alexandre m’a parlé du film et ce qu’il voulait en faire. Je n’ai pas été déçu. Le film ressemble à ce que nous espérions tous, et il est en plus très beau esthétiquement.
     
    Quel souvenir garderez-vous du film ?
     
    Ce métier offre de belles aventures humaines, et ce film en est une. J’ai beaucoup aimé le duo que je forme avec Valérie. C’était un bonheur de tourner enfin un film où l’on est tous les deux à parts égales dans l’histoire, avec un vrai rôle de comédie pour une femme.

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    PEDALE DURE de Gabriel Aghion 
     
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    1996 LE DEMENAGEMENT de Olivier Doran
    OUI de Alexandre Jardin
     
    1994 LE GRAND BLANC DE LAMBARENE de Bassek Ba Khobio
     
    1993 SANS QUEUE NI TETE de Jean-Henri Meunier


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