• Valérie Bonneton, une drôle de comédienne qui explose dans Eyjafjallajökull

    Sa gouaille, son énergie et sa fantaisie nous emballent. L’actrice explose dans Eyjafjallajökull, la comédie de la rentrée, avec Dany Boon.

    Quand Valérie Bonneton prend la pose, comme ici pour notre magazine, on ne s’ennuie pas.

    Quand Valérie Bonneton prend la pose, comme ici pour notre magazine, le 29 août, on ne s’ennuie pas.

    Le temps de retrouver le truc mnémotechnique que Dany Boon lui a donné lors du tournage de ce film au nom de volcan imprononçable, elle prend son souffle et, d’un trait, lâche un « Eyjafjallajökull » sans accroc, et avec l’accent islandais, s’il vous plaît.« Il m’a dit de penser à deux copains. L’un qui aurait perdu sa voiture, une Fiat, et qui soudain la retrouverait : “Eh, y a la Fiat !” Et l’autre qui lui répondrait “Oh, cool !” »

    Là, on la voit guetter notre réaction, afficher cet air faussement contrit, consciente que la chose est aussi capillotractée qu’affligeante.

    On craque. Cette femme-là est irrésistible. L’antidote à tout ce qu’il peut y avoir de surfait, de cynique, d’arrogant et d’insupportable parfois dans le monde du cinéma.

    Une nana du Nord, une compatriote de notre Ch’ti national, née il y a quarante-trois ans à Somain, et qui a beau apprécier son appartement parisien avec jardin – « oui, j’ai de la chance » –, n’en finit pas d’avoir le cœur ailleurs. Intact. Pur.

    Elle rentre du festival d’Angoulême, où Eyjafjallajökull, le film d’Alexandre Coffre, a été présenté (en salle le 2 octobre).

    Elle a eu droit au public chaleureux, aux autographes, aux mots gentils.

    Adoptée désormais avec sa gouaille, son énergie, sa dinguerie, son humour si singulier, si cocasse.

    « Rien de comparable avec Dany Boon ! nuance-t-elle. C’est fou ce qu’il est aimé. Un saint ! » Soit.

    Mais la voilà reconnue. Enfin. Parce qu’il s’en est fallu de peu pour que, en 2006, avant le coup de fil d’une certaine Anne Giafferi, la créatrice de la future série télévisée Fais pas ci, fais pas ça sur France 2, elle jette l’éponge.

    « J’avais toujours eu de bons retours sur mon travail, on me disait que j’étais une bonne actrice, mais rien ne suivait. Là, ça faisait deux ans que le téléphone ne sonnait plus. »

    Au lieu de se morfondre, cette créative – « J’adore concevoir des choses de mes mains, sculpter, cuisiner, coudre » –, confectionne les habits de son aîné, Joseph (12 ans aujourd’hui).

    « Et j’envisageais de le faire de façon professionnelle ». Sérieux ? « Ben oui. Désolée, ajoute-t-elle, désarmante de simplicité, vous allez avoir une drôle d’idée de moi, mais je suis plutôt femme d’intérieur. »

    Le parisien


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